Amélie Jodoin
Montréal, CanadaBiographie
Originaire de Joliette, Amélie Jodoin a complété en 2016 un baccalauréat en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal. Elle détient également un baccalauréat en scénographie (2011) de la même université.
Jodoin s’intéresse à la transformation et la modification d’images existantes et pose un regard amusé sur son environnement et le monde de l’Art. Elle crée des univers ludiques et très colorés. La peinture est le médium dominant de sa pratique et elle utilise la technique du collage comme moyen d’expérimentation. Durant ses études, elle s’est démarquée en étant sélectionnée pour les expositions étudiantes et elle a remporté une bourse lors de l’exposition Passage à découvert (2016) à la Galerie de l’UQAM. En 2017, elle était finaliste pour la région de Montréal au concours Bombay Sapphire Artisan Series présenté à la galerie Duran Mashaal. Amélie Jodoin vit et travaille à Montréal.
À propos de l'oeuvre
Artiste des arts visuels, je pose un regard amusé sur mon environnement et le monde de l’Art. L’humour noir, le sarcasme et l’absurdité habitent les images et les objets que je fabrique. Je m’intéresse à la modification et la transformation d’images existantes pour ensuite réaliser de nouvelles compositions. Je souhaite déclencher l’étonnement et la surprise chez le spectateur. Le trickster, personnage mythique qui prend malin plaisir à désorienter le public, est une personnalité à laquelle je m’identifie.
La culture populaire est également une source inépuisable d’idées pour mon travail. Je me plais à utiliser des objets anodins du quotidien présent ou passé et à les présenter de manière imprévue. Il m’arrive également de commenter avec ironie un sujet d’actualité ou un phénomène social. Par le médium de la peinture, je construis des univers futuristes et utopiques, polychromes et caractérisés par des formes géométriques, des motifs et des aplats de couleurs. Je crée des images surréelles, ludiques et énigmatiques qui questionnent le regardeur, peu importe le sujet.
Le collage comme procédé hybride fertile participe au processus de fabrication de ces images inattendues. Je recherche constamment la meilleure combinaison pour produire un objet fort et singulier, qui pourra éventuellement devenir un sujet pour un prochain tableau. Cette technique est pour moi un fabuleux moyen d’expérimentation à l’image de l’écriture automatique adoptée par les Surréalistes. La mobilité de ce procédé combinatoire me permet de décliner une infinité de possibles, ce qui nourrit mon imagination. Enfin, pour rendre mon travail encore plus divertissant, les titres de mes œuvres prennent souvent la forme de jeux de mots qui apportent un second degré de compréhension.