L’ART S’AFFICHE
Shaheer Zazai
L’artiste Shaheer Zazai est actuellement en exposition pour L’art s’affiche sur les façades des studios Ubisoft au Mile-End
Art Souterrain est fier de présenter la treizième édition de L’art s’affiche, en collaboration avec Ubisoft Montréal.
Sur une période de trois mois, Ubisoft accueillera une exposition solo des œuvres de l’artiste Shaheer Zazai dans le Mile-End, sur la façade extérieure de son studio au coin des rues Saint-Viateur et Saint-Dominique.
Shaheer Zazai
Biographie
Shaheer Zazai est un artiste canadien d’origine afghane qui évolue actuellement dans les domaines de la peinture et des médias numériques. En 2011, Zazai a obtenu un baccalauréat en beaux-arts de l’Université OCAD où il a été artiste en résidence dans le cadre du Digital Painting Atelier, en 2015.
Zazai a reçu des bourses du Conseil des arts de l’Ontario et a été finaliste du prix Emerging Digital Artist Award de la banque EQ, en 2018. Depuis la fin de ses études, Zazai a participé à plusieurs expositions solo et de groupe, notamment à la Capacity 3 Gallery, à la Biennale CAFKA 2019, à l’Art Gallery of Mississauga, à la Glenhyrst Art Gallery of Brant, le Double Happiness Projects et à Patel Brown Gallery. Ses œuvres numériques ont été présentées par CBC Arts en 2018, Ajam Media Collective en 2019 et le Globe and Mail en 2020.
Démarche artistique
La pratique de Zazai se concentre sur l’exploration et la recherche du développement de l’identité culturelle dans le contexte géopolitique actuel et la diaspora. Les œuvres numériques s’articulent autour de Microsoft Word et d’une imagerie rappelant les tapis traditionnels afghans. En imitant les méthodes de fabrication des tapis, Zazai crée ses propres dessins dans des documents Microsoft Word, où chaque nœud d’un tapis se traduit par un caractère dactylographié. Alors que le numérique est une exploration basée sur le processus, les peintures ont été une enquête interne sur la vulnérabilité et la peur.
Au fil des années, le vocabulaire matériel de Zazai s’est étendu au travail textile, aux installations d’art public et aux œuvres vidéo, son objectif devenant auto-réflexif.