L’ART S’AFFICHE x Technopôle Angus

Judith Berry

Cette nouvelle exposition de L’art s’affiche met à l’honneur l’artiste Judith Berry avec sa série de peintures explorant la notion de paysage. À découvrir sur la palissade entourant le chantier de la Place Michel Hébert, au coin des rues Molson et William-Tremblay.

Art Souterrain
Technopôle Angus

L’art s’affiche est un projet d’exposition d’affichage public, ayant pour objectif de rendre accessible l’art contemporain tout en dynamisant visuellement l’espace urbain. Des artistes emergent.e.s et établi.e.s, issu.e.s de pratiques multiples, sont selectionné.e.s et invité.e.s à exposer leurs œuvres dans un environnement à chaque fois inattendu.

Judith Berry

Biographie

Judith Berry vit et travaille à Montréal. Elle a eu des expositions solos à travers le Canada, à Montréal, Toronto, Calgary et Ottawa. Elle a aussi participé à nombreuses expositions de groupe, notamment au Musée nationale des beaux-arts du Québec et au Musée de la science et de la technologie du Canada. Ses œuvres se retrouvent dans de multiples collections publiques et privées, dont celles de la Ville d’Ottawa, de la collection permanente du MNBAQ et de la Banque d’œuvres d’art du Conseil des arts du Canada. Elle a été membre de jury pour le Conseil des arts et des lettres du Québec et pour la ville d’Ottawa. Judith Berry est représentée par Galerie Art Mûr à Montréal.

Œuvres de l'artiste Judith Berry exposées devant un immeuble du Technopôle Angus

Démarche artistique

Les peintures de Judith Berry intègrent de nombreux genres : le portrait, le paysage, l’abstraction et la nature morte. Dans ces œuvres, le paysage est comprimé jusqu’à devenir un objet qui prend ensuite vie — animale, humaine ou végétale. Dans plusieurs tableaux, le paysage devient un vêtement porté par le sujet.

Les chevaux, dans ces œuvres, sont des masses terrestres chaudes et instables à parcourir. Historiquement, le cheval incarne un désir de puissance et de force. Ce sont des animaux que nous avons contraints à nous porter jusque sur les champs de bataille.
Ni les chevaux ni les humains ne révèlent leurs yeux dans ces peintures. Sans leur regard, leur présence gagne en intensité. Leurs surfaces deviennent un paysage à travers lequel l’œil peut voyager.

Ces paysages incarnés suscitent des sentiments contradictoires de réconfort et de malaise. Les œuvres interrogent la notion de paysage, ce que nous faisons subir à l’environnement, et l’effet que ces transformations exercent sur nous-mêmes.

L'art s'affiche Technopôle Angus - 2600 rue William-Tremblay