Snack Witch Joni Cheung

Montreal, Canada

Biographie

Joni Cheung, alias Snack Witch, est candidate à la maîtrise en sculpture et céramique à l’Université Concordia et titulaire d’un baccalauréat en beaux-arts avec distinction en arts visuels (2018) de la School for the Contemporary Arts de l’Université Simon Fraser.

Elle a exposé et commissarié des projets au CRES Media Arts Committee (Vancouver), à la Galerie FOFA (Montréal), au Centre A : le Centre international d’art asiatique contemporain de Vancouver, à la Galerie Audain (Vancouver) et a été présentée par CBC Arts et Canada Line Transit BC Public Art Program. Elle a reçu de nombreux prix, notamment la bourse du British Columbia Arts Council et la bourse Dale and Nick Tedeschi Studio Arts Fellowship. Elle a été mise sur liste d’attente pour la bourse de maîtrise du CRSH – Joseph-Armand Bombardier : Canada Graduate Master’s Scholarship (2020).

Snack Witch est une artiste d’origine canadienne, originaire de Hong Kong et de Chine, qui étudie la relation d’interdépendance entre les objets, le lieu et l’identité par le biais d’une pratique interdisciplinaire fondée sur la recherche. Elle utilise son regard de femme de couleur pour traiter de sujets tels le transnationalisme, la migration et les diasporas.

À propos de l'oeuvre

Bring back as souvenirs | Give away back home as souvenirs (2019 – Ongoing)

Bring back as souvenirs | Give away back home as souvenirs (2019 – Ongoing) est née de l’intérêt de l’artiste pour la « good morning towel », un objet banal qu’elle a d’abord vu dans les restaurants chinois et les cafés de style hongkongais. Le fait de voir cet objet exposé au Centre du patrimoine, des arts et du textile (Hong Kong) a modifié sa perception initiale. Ainsi, elle est devenue curieuse de connaître les origines de la serviette.

Snack Witch s’est alors tournée vers les groupes Facebook et les blogs personnels pour trouver des phrases qui décrivent comment les gens interagissent avec ces serviettes. Elle a sélectionné quatre phrases qui décrivaient de manière vibrante ces interactions et les a sérigraphiées sur 40 serviettes. Dans cette itération de l’œuvre d’art, les serviettes ont été lavées à la main et suspendues à des cordes à linge pour sécher.

Photo : Camille Dubuc