Kitoko Diva


Biographie

 

Née à Paris (France), Kitoko Diva vit et travaille à Londres (Royaume-Uni). Après avoir étudié le théâtre, Kitoko Diva a expérimenté avec la réalisation de films en musique puis a obtenu un BFA en histoire de l’art et archéologie avec une mineure en cinéma. Son travail a été projeté à la Tate Modern pour Southwark Untold Pempeople, et au Planétarium Artis d’Amsterdam pour le programme Doc Lab du Festival IDFA 2020.

La pratique hybride de Kitoko Diva se situe entre les images en mouvement, les installations et les sons, créant des performances absorbantes et des installations vidéo immersives. Elle interagit avec l’identité, le patrimoine et la structure sociale à travers une lentille surréaliste. Son travail interroge  les enjeux sociopolitiques et économiques contemporains par la construction de paysages et de réalités alternatives. Elle crée une série de plans cinématographiques engagés et inclusifs, avec une symbolique onirique qui traverse l’espace et le temps pour redéfinir ce que l’on croit savoir sur soi-même, sur le monde et sur la Noirceur.

À propos de l'oeuvre

Dans The Black Man in the Cosmos (L’Homme noirdans le cosmos), Sun Ra atterrit sur une nouvelle planète dans sa recherche d’un refuge utopique pour l’émancipation de l’homme noir. L’artiste propose un voyage interstellaire expérimental et poétique à travers le cosmos. Elle aborde les questions de la crise d’identité et les traumatismes des Afro-descendants en Europe. Avec Dreams with feathers (Rêve à plumes), nous sommes de retour dans les années 1750. De nombreux esclaves africains ont fui vers les bayous de Louisiane, où ils ont rencontré des Amérindiens qui les ont aidés à se cacher de leurs maîtres. Depuis, ils portent le nom d’Indiens du Mardi Gras et portent les masques d’Indigènes Amérindiens en hommage, adoptant la culture et les rituels locaux. Ils s’organisent en tribus à travers la ville, et se déguisent avec des costumes magiques faits à la main durant la saison du Mardi Gras. Les traditions et la culture se sont transmises rigoureusement de génération en génération, jusqu’à aujourd’hui. Ce qui était autrefois une déclaration sociale contre la répression raciste et une manifestation de gratitude est devenu une fête de la créativité, de la liberté et une célébration de la Noirceur.