Ahreum Lee

Montréal, Canada

Biographie

Ahreum Lee est une musicienne et une artiste médiatique interdisciplinaire originaire de Séoul (Corée du Sud). Elle vit et travaille présentement à Montréal.

En 2019, elle a été finaliste du prix Emerging Digital Artist Award organisé par EQ Bank et Trinity Square Video (Toronto). Elle a exposé et performé à Montréal à la Fonderie Darling, chez Ada x, à la Galerie Leonard & Bina Ellen, ainsi qu’au Third Shift Festival (Saint John) et à Axis Lab (Chicago). De plus, elle a participé aux événements Intersections | Cross-sections (Toronto) et In Motion : Performance, Unsettled Borders (Chicago) et au programme Emerging BAiR du Banff Art and Creativity Centre.

Lee a débuté sa carrière en tant que co-fondatrice et chanteuse du groupe d’art-rock expérimental Juck Juck Grunzie. Après avoir passé près d’une décennie à produire des disques et à faire des tournées internationales, elle a étendu sa pratique à la vidéo et aux installations multimédias.
À travers différents médiums, Lee s’intéresse à la corrélation entre l’individu et la société. Son travail questionne les peurs et les angoisses qui tapissent les dynamiques du pouvoir, en cherchant à comprendre comment, justement, renverser ou subvertir ces dynamiques.Ses récentes installations traitent de l’influence des algorithmes sur la perception de la réalité humaine et des angoisses sous-jacentes à notre relation avec les nouvelles technologies.

À propos de l'oeuvre

My Mother is Data

Faisant partie d’un projet de recherche-création en cours depuis 2019, My Mother is Data explore la façon dont les données numériques affectent la mémoire et l’intimité. L’œuvre collige une myriade de pièces issues tant de pratiques traditionnelles – telles l’estampe, le bronze et la céramique –, que des nouveaux médias – regroupant vidéo, son, performance, impression 3D, animation 3D et art web.

My Mother is Data découle de la relation de l’artiste avec sa mère biologique, dont elle est séparée. Depuis l’âge de dix ans, Lee et sa mère biologique ne sont restées en contact que par le biais de courriels et d’appels téléphoniques. En 2014, son père (dont elle est également séparée) l’a contactée pour l’informer que sa mère était décédée. Elle a éventuellement découvert que cette information était un mensonge après avoir découvert des documents émis par le gouvernement. Cette expérience l’a menée à s’interroger sur la fragilité de la relation avec sa mère, ainsi que sur l’incidence des communications virtuelles sur l’intimité et la mémoire.

VENEZ RENCONTRER L’ARTISTE

PLACE MONTREAL TRUST
(IVANHOÉ CAMBRIDGE)
1500 Avenue McGill College
Entrée Avenue McGill College, Niveau 4 – Local D014B
Résidence terminée

Photo : Camille Dubuc